Septembre

28 octobre 2009

Déjà septembre, il s'agite de nouveau dans un tourbillon de souvenirs...
Souffle le vent automnal de la poésie, effeuillant mes
vers couchés sur des fleurs jaunies.
d'un coup de pied finit l'été voici septembre
mois tout tendre pour les calins soir ou matin.
Le bonheur que l'on attend est plus beau que celui dont on jouit...
On est toujours seul avec l'intérieur de son corps.
Couleurs ocrées feuilles dorées odeurs d'automne
fleurant la pomme, grasses matinées, longues soirées sous la couette
c'est si chouette...
Je me rappelle le frisquet du matin, les après-midi plutôt
chaleureux si pressés de raccourcir...
Comme toutes les voix de l'été se sont tues, morte saison,
prélude à la renaissance,
Brumes matinales que dissipe le timoré soleil, les voisins,
les passants, parapluie en main prenaient tout
de même le temps de sourire...
Les feuilles dans le vent courent comme des folles, elle voudraient
aller où les oiseaux s'envolent.
Pluie fine qui tombe, gèle mes envolées, tout est mort et
pourtant si peuplé, le silence est léger et calme.
Par minute, le vent passe au travers comme un joueur de flûte.
Rêve en hibernation qui se réveille emportant avec lui,
un parfum de septembre.
Enseveli sous des feuilles aux mille nuances, et puis tout
redevient encore silencieux, et l'Amour qui jouait sous
la bonté des cieux, entrer et jouer dans les chambres...
Je me rappelle car je veux bien me rappeler.
Septembre a ravivé les saveurs, les couleurs
de mon "jeune temps".
Je ne regrette pas mon passé, car sans lui, mon présent ne
serait pas comblé par tous ces tendres souvenirs...